ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
Bulgarie  
 
 
Rubriques

Liens

 Home  | Livre d'Or

légende

la légende de Sofia 
 
Il était une fois un empereur riche et puissant.Il n'était pas heureux. Sa fille, Sofia était gravement malade et personne ne pouvait l'aider. Un jour, un des conseillers de l'empereur lui conseilla d'amener sa fille au milieu de la nature. On trouva un bel endroit près du Vitocha . Là, l'air pur, l'eau minérale et calme furent pour elle les meilleurs remèdes. Sofia retrouva rapidement la santé.Par gratitude, son père fit construire l'église " Saint Sophie". Cette église donna plus tard son nom à la ville. 
 
Martenitzi 
 
Il était une fois un khan bulgare nommé Isperih qui, quittant son pays natal dans les monts du lointain Tian Shan, était parti chercher des terres plus fertiles pour son peuple. Il avait voyagé par monts et par vaux, avant de s’établir sur les terres des Slaves, qui l’avaient accueilli chaleureusement. Des filles de blanc vêtues lui servaient à boire et sa table était couverte de toutes sortes de mets, préparés avec les fruits abondants de cette terre. Mais le khan était triste, car il songeait à ses proches – sa mère et sa sœur Kalina – restées dans son ancienne patrie. Assis sur la berge d’un grand fleuve, il pleurait à chaudes larmes, tournant ses yeux vers le soleil et adressant des prières aux dieux qu’il appelait de ses voeux. Et voilà qu’un miracle se produisit. 
Une hirondelle vint se poser sur son épaule. Isperih lui fit part de son chagrin; l’hirondelle s’élança vers le pays natal des Bulgares et raconta à la jeune Kalina que son frère possédait désormais un nouveau royaume, mais était triste de vivre séparé d’elle et lui adressait ses meilleurs vœux. Ravie d’entendre la bonne nouvelle, Kalina décida de réconforter son frère. A l’époque, les Bulgares se transmettaient des messages à l’aide d’une combinaison de noeuds, noués sur des ficelles. Kalina fit 
un petit bouquet de rameaux verts, l’attacha avec du fil de laine blanc, y fit quelques nœuds et le fit porter par l’hirondelle. 
L’oiseau s’envola comme un éclair et revint se poser sur l’épaule d’Ispérikh. Son aile avait souffert au cours du long voyage et quelques gouttes de sang formaient une tache rouge sur le fil. Heureux de recevoir des nouvelles de sa sœur, le khan s’empara du bouquet, décrypta le message et fixa le fil torsadé sur sa poitrine. Depuis ce jour, il ordonna à son peuple de nouer chaque année à la même époque un colifichet de fil blanc et rouge sur le poignet. C’était un premier mars et la coutume a survécu jusqu’à nos jours. 
 

 

(c) anne bailly - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 18.09.2010
- Déjà 3555 visites sur ce site!